Les rencontres de la photographie

Samedi 23 juillet. Après avoir vu des publicités jusque dans le métro parisien, nous décidons Robin et moi d’aller passer la journée en Provence, pour les rencontres de la photographie. Nous prenons la route, 35 min à peine de Nimes, le temps de trouver une place dans le Nord du centre ville. Quelques minutes de marches nous suffisent pour arriver à l’accueil du festival en face de la fondation Van Gogh, rue du Dr Fanton. Nos pass une journée en poche, la visite peut commencer.

Dans l’Eglise des Precheurs, Nous avons découvert une première exposition, le grand prix Louis Roederer. Celui ci présentait le travail de 10 artistes du monde entier. Bien plus encore, ce n’était pas un simple et unique projet mais un travail sur la durée, sur une vie, avec des recherches et des thématiques bien ancrées dans la vie de chaque artiste.

À peine trois minutes de marche plus loin, une petite galerie en face de la fondation Lee Ufan, présente le travail de Barbara Iweis, “Photosynthèses”. Cette dame est une grande collectionneuse. Elle a rassemblé pendant le confinement tous les éléments de sa maison, pour montrer la futilité de tous les objets du quotidien puis les a pris en photo. 12 795 photos de 12 795 objets.

En continuant la promenade, la Fondation Manuel Rivera-Ortiz se présente sur notre chemin. Ce lieu dispose d’expositions sur trois niveaux (dont une cave fraîche en plein été!) sur la thématique “Dress Code”. On peut même continuer la visite dans une petite galerie de la porte juste en face de la rue. Des photos exposés sur toute la hauteur des murs, de la lumière qui passe au travers des fenêtres et divers artistes présentés qui ont travaillés de près comme de loin sur le vêtement, l’habit traditionnel, dans tous les coins de notre planète.

Dès que l’on rentre, on est transportés dans une atmosphère très différente d’une pièce à une autre, selon les peintures, la taille des photos et l’émotion qui se dégagent de celles-ci. Retour à la réalité, dans les rues de la ville. On sent l’esprit festif et estival avec des affiches disposées un petit peu partout, des vendeurs de vieux appareils, le soleil qui continue de . En plus des nombreux lieux d’expositions présents dans la ville, on se promène et on flâne dans les rues avec autant de plaisir

Nous avançons notre promenade en passant par la place du forum, avec de jolies couleurs qui fredonnent l’esprit de Van Gogh au travers des hôtels, terrasses de cafés et glaciers. Enfin nous terminons par l’incontournable tour des Arènes, avec de petits restaurants et magasins disposées de chaque coté, comme s’il s’agissait du point culminant de certaines rues. Très poétique.

Pour résumer cette journée Arlésienne, en dehors de la chaleur qui est bien présente, la ville offre une atmosphère bien particulière et propre à elle même qui nous a plus que ravit. On est à moins de 30 minutes de Nimes et on change totalement d’univers. On ressent qu’on est bien en Provence, au travers des odeurs, des couleurs et de l’architecture, avec les volets reconnaissables. (L’accent aussi un petit peu, selon à qui vous vous adressez) Nous sommes loin d’avoir pu tout voir et tout visiter, j’imagine que toute personne possède sa propre expérience selon ses envies aussi. Notre promenade a été très positive et vivement recommandée! Les rencontres ont lieu jusqu’au 25 septembre, je pense qu’on en profitera pour y retourner une demi journée, pour avoir un oeil différent et un petit peu moins estival (l’automne approche…!)

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