Cet article sera assez long, car il comprend tout ce que j’ai appris pendant mes 4 mois de voyages que ce soit mes observations, au sein mes excursions, pendant mon stage ou tout simplement ce que je découvre au fil des jours. Vous retrouverez des petits titres à chaque fois, n’hésitez pas à lire seulement ce qui vous intéresse le plus, et si vous lisez tout, je serai ravie d’avoir partagé un maximum d’informations avec vous. J’en ai toujours beaucoup à raconter, j’oublie probablement la moitié, tant cette expérience fut riche.

Le contexte de mon voyage : 

Janvier 2021, alors que je cherche un stage. Après de multiples recherches et de multiples refus, je publie un message autour du 18 janvier sur Linkedin, en faisant appel à mon réseau, peut être que quelqu’un connait quelqu’un qui connait quelqu’un.. bref, on connait le schéma, toute personne ayant déhanché chercher un stage, même un job connait cette situation, la fin du semestre approche à grand pas, et toujours rien.. C’est alors qu’en fin de matinée vendredi 22 janvier, je reçois un mail de Magali, qui travaille à l’agence Melon rouge , elle m’annonce qu’elle a vu mon post, et qu’une des « creative Director » de l’agence veut bien me rencontrer en visio.. je lis le mail, et là … Je découvre que l’agence se trouve en fait à Phnom Penh.. au Cambodge ! Première réaction : WAOUH, vraiment. ? wow mais comment mon statut est arrivé jusque la bas.. sans trop réfléchir, je dis oui tout de suite , pour un premier entretien , cela n’engage à rien encore… Le weekend passe, Robin venait me rendre visite à Nantes, et nous avons passé 24heures à Noirmoutier, en abordant le sujet , Robin ayant déja voyagé la bas, on en discute naturellement, mais rien de précis pour le moment, pleins de questions, mais j’attend d’en savoir plus.. Lundi matin, ouf je me réveille tôt, et je reçois un mail, 11h heure française, je peux me connecter sur Skype, et j’ai rendez vous avec Céline, on discute pendant une heure, elle me parle de l’agence, les différents pôles qui existent, les projets, elle me met également en contact avec Wictoria ayant déjà effectué un stage auparavant. Bref, fin de l’appel, la journée continue pour moi, et je me laisse le temps de réfléchir, mais tout est réuni pour que ce stage soit vraiment une belle opportunité pour moi. Les journées passent, et en pleine préparation du PFE, je pense un peu à tout à la fois, dès que j’en parle, on me dit de foncer, que c’est une seule chance dans une vie .. En effet, et certaines de mes peurs reprennent le dessus, mais en même temps, refuser voudrait dire céder à ma zone de confort, abandonner pour rester dans un environnement que je connais, ne pas saisir une opportunité.. Je n’arrive pas à me décider, jusqu’au matin où je liste les pour et les contres, et bien évidemment plus de pour que de contre, notamment la découverte, sortir d’une zone de confort pour en créée une nouvelle, affronter mes peur et enfin créer mon chemin seule, en me débrouillant par moi même.


Vendredi 12 février, ca y est j’envoie mon OUI , et je fais le démarches nécessaires, je demande la convention de stage, et je décide de partir un mois après, vendredi 12 mars. Je n’ai pris mes billets d’avions que quelques jours plus tard, le temps d’être sure. Bien sur il fallait que je sois consciente d’une quarantaine à l’arrivée, qui ne me faisait pas si peur que ça, après tout quinze jours ça passe vite.. Mais j’étais encore loin d’être au bout de mes surprises. Tout se déroule plutôt bien, le voyage au départ, seulement 16 passagers dans le Paris Singapour, puis 9 heures d’attentes à l’aéroport dans la zone transit, sans vraiment pouvoir faire grand chose (covid oblige) mais j’arrive enfin à Phnom Penh, et comme je m’y attendais, vérification des test, de l’assurance, paiement de la caution, vérification du passeport, puis test pcr (dans la bouche et une narine) avant d’attendre le bus qui nous conduisait à l’hôtel, évidemment que nous ne choisissions pas. Tout cela passe, c’était malgré tout très difficile comme arrivée, toute seule, dans ma chambre, et épuisée par le voyage, à ce moment là, je me demande bien dans quelle drôle de situation je me suis embarquée. Mais j’appelle mes proches, et puis je réalise que ça a souvent été le cas à chaque premiers jours de voyages, quand avec mes parents nous partions en vacances. Alors surtout pas de paniques, tout ira bien. Tout va déjà très bien.
16 jours plus tard, enfin je sors de cette chambre d’hôtel, que j’aurais bien assez vue ! Christelle, une amie de Nathan habite ici, elle vient me chercher et me conduit jusqu’à ma Guest House (il fallait bien que je loge quelque part les premiers jours le temps de trouver un appartement)
Une petite auberge très mignonne, qui fait à boire et à manger, avec un joli rooftop très agréable rempli de plantes, je ne pouvais pas être mieux accueilli, tout va bien, je me sens en sécurité et j’ai l’impression d’avoir laissé tous mes problèmes loin derrière moi, peut être en France même.  La chaleur est présente, elle me fatigue beaucoup les premiers jours, dès 21heures je suis déja au lit, en même temps pas grand chose à faire au départ. 


Mardi 30 mars, premier jour de stage ca y est, je rentre dans le vif du sujet. Ce stage va beaucoup me plaire, les locaux sont super, les gens sont aussi très accueillant, tout me semble très bien convenir. Je suis heureuse et fière d’être arrivée jusqu’ici ! 
Jeudi 1er avril, et non ce n’est pas une blague, un couvre feu est mis en place.. Alors moi j’en rigole, 20 heures, c’est tard! Mais c’est la première fois depuis le début de la pandémie que cela arrive. Et il n’a pas fallu deux semaines pour qu’un confinement très sévère soit annoncé, jeudi 15 avril, en plein milieu de la semaine de congés du nouvel an cambodgien. Que de rebondissements, et bien je n’était pas au bout de mes surprises ! Aucun déplacement autorisé, je ne sais même pas encore si on va pouvoir aller travailler d’ici le 28 avril. Quand on m’annonçait qu’on ne portait pratiquement pas le masque et que tout était ouvert.. ! Alors oui, par contre, j’ai pu déjeuner le midi au restaurant avec mes collègues, français et aussi les autres (Francesco est de Madrid, Lee Anne vient des philippines) , cela fait plus penser à une cantine, on commande un plat qu’on mange rapidement, et pouf on retourne travailler, mais c’est quand même très agréable, surtout que je découvre tout un tas de spécialité ici, je suis loin d’avoir tout gouter, car il y a beaucoup de choses, et les recettes varient selon les restaurants (la Guest House où je suis hébergé fait exclusivement des recettes vegan par exemple) 

Meilleure période pour venir ?

Je n’ai pas pu rester sur toute une année, mais je sais que la météo et les températures peuvent jouer des tours. Tout dépend aussi de l’endroit où l’on veut aller, certains guides vous le diront bien mieux que moi, le mien m’indique certains mois plus adéquates selon la ville , si l’on est au nord ou à l’ouest, à Siem Reap ou à Kampot. 
À Phnom Penh c’est plus ou moins toute l’année car c’est une grande ville, et qu’on trouve fraîcheur ou humidité en quantité suffisante, les grandes chaleurs sont vites cachées car les ventilateurs et Clim sont partout. Mais ne restez pas trop dehors entre 11h et 16h, il fait vite chaud! Surtout entre mars et septembre, ensuite cela se calme, on m’a dit que les mois les plus agréables sont l’équivalent de nos mois d’hiver, où il fait environs de 23-26 degrés, et pour ici c’est très raisonnable. De mon expérience, je suis arrivée à la période la plus chaude, en pleins mois d’avril, l’entre deux saisons. C’est le début de la saison des pluies, avant la mousson au mois de juin-juillet-aout- les températures augmentent, l’humidité également, alors vous aurez deviner que ce n’est sûrement pas le meilleur moment, mais quitte à découvrir un pays chaud et exotique, et bien je l’aurais fais à fond ! 
Le nouvel an khmer marque l’arrivée de la saison des pluies et par ailleurs des températures élevées qui grimpent (jusqu’à 42 degrés de ressenti avec l’humidité ambiante au mois d’avril jusqu’à la fin mai- début juin) 
Ici en dessous de 23 degrés les locaux ont froid ! Donc en janvier- février ils sont aussi couvert que nous au début de l’automne ! 

Le khmer 
La langue locale est le cambodgien, ou bien plus connu comme le khmer. Elle est parlé par 90% des cambodgiens, Ils ont leur écriture, et leur consonances, mais en européen ça se transcrit aussi, principalement à l’oral. J’ai appris quelques mots, pour dire bonjour (phonétiquement – Soursdey) au revoir, merci (angouk), et j’essaye de compter, pour que ce soit facile au marché de négocier et payer mes fruits! Lou de mon agence habite ici depuis plus d’un an,  c’était ma professeure attitrée les premières semaines.
Par exemple, je suis capable de dire « tourne à gauche » (transcrit bot tchwein) ou « tournes a droite » (bot tchdam) pour guider les tuktuk s’ils sont perdus – car c’est parfois un mythe mais certains sont très nuls en direction et peuvent se perdre! 

La monnaie
Il existe deux monnaies au Cambodge : le dollar et le riel cambodgien (« code » khr). Ce dernier est fréquemment utilisé en dessous de 5 dollars. pour information, 1dollar = 4000 riel , donc 1000 riel c’est 25 centimes, 10k riel = 2,5dollars.
Pour tous les petits achats, les déplacements en tuktuk, les fruits sur le marché par exemple, il vous suffit d’avoir qq billets sur vous, c’est bien plus simple, et rapide ! Et on se sent un peu riche même avec 5 dollars en petits billets, c’est la petite expérience rigolote  ! moi qui n’utilise plus du tout les billets en France

PHNOM PENH – la perle de l’Asie 

La vie dans la capitale

Pour une ville d’Asie du sud-est, et dans les clichés, elle est à taille humaine, avec environ 2 millions d’habitants à son compte. C’est également la seule qui bénéficie d’un accès à l’eau potable au robinet (bon je n’ai pas essayer pour autant d’en boire mais ce n’est pas rare qu’on vous apporte une carafe d’eau au restaurant, avec des glaçons, et rien ne vous arrive ensuite, tout va bien!)
Ces dernières années elle s’est beaucoup construite et élevée, et continue d’évoluer. Il y a tant de choses à apprendre sur cette capitale, son histoire et son évolution. En quatre mois ici, je n’aurai surement pas le temps de tout savoir, c’est même certain ! Mais je ferais de mon mieux pour en connaitre le maximum. Au moment où je suis arrivée, un couvre feu à été instauré à 20heures, au moins du 8 au 28 avril, les locaux et personnes de mon agence étaient sous le choc, car depuis un an, ils ne vivent pas la crise comme nous, ils ont directement pris des mesures strictes, et quasiment aucun cas n’a été détecté, sauf depuis quelque semaines. Le couvre feu à duré jusqu’au 22 mai, ainsi que l’interdiction de la vente d’alcool, le temps paraissait donc un peu long, mais est vite passé quand meme. La ville est divisée en district, un peu l’équivalent des arrondissements en France dans le grandes villes. 
Les alentours sont divisés en provinces ce qui peut correspondre à nos départements / régions. Pour Phnom Penh et ses alentours, Il y a environ 12 provinces, chacune possédant plusieurs quartiers. Si on ne prend que la ville de Phnom Penh, 

Personnellement J’habite dans le quartier du Russian Market, communément appelé Tuol Tumpong (TTP1 – il y a aussi TTP2) au sud de la ville. C’est un quartier très dynamique : comme son nom l’indique, le coeur de ce quartier est un grand marché (halle fermée) où l’on peut trouver tout ce que l’on veut, vêtements, outils pour la maison, souvenirs, mais aussi des fruits et légumes et de la nourriture en tout genre. Le soir, ce quartier s’anime de toutes parts, avec des vendeurs extérieurs qui cuisinent ou exposent leur fruits et nourritures en tout genre à même la rue. Les gens se trouvent et mangent sur des chaises en plastiques, C’est impressionnant l’ambiance qui change du midi au soir. Les odeurs, les bruits, les lumières, on passe de rues calmes la journée à une ambiance familiale et animée le soir dès la tombée de la nuit (dès 18h à la sortie de mon travail)
Pendant plus d’un mois il a été fermé, et réouvert seulement pour la nourriture plusieurs jours ensuite, mais les vendeurs étaient dans les rues alentours, cela ne les empêchaient pas de vivre et de continuer à faire vivre ce quartier : fruits et légumes partout, carcasses de viandes exposées comme des trophées, poissons vivants tranchées à même le béton au sol.. je vous laisse imaginer l’ambiance totalement melting pot. La variété est impressionnante : Restaurants, magasins et supermarchés trônent dans ce quartier, il y a de tout, à proximité : dans un rayon de moins de 500m vous trouvez tout ce dont vous avez envie

En parlant de logement : où pouvez vous dormir ? Je trouve que ce n’est pas très compliqué, du moment qu’on est un peu dégourdi. Selon vos envies aussi bien sur!
Pour mon expérience, j’ai eu deux semaines de quarantaine (dans un hôtel non choisi) pour trouver sur place donc presque trop simple. A ma sortie, j’ai logé dans une Guest house très mignonne aux petits soins où l’on mange bien avec un petit rooftop très charmant où certains français viennent travailler la journée. Le choix entre le dortoir ou la chambre séparée aussi est possible, bien sur j’ai choisi la chambre car je restais 5 nuits, le temps de trouver un appartement. Je vous la recommande +++ elle est vraiment top (Sacred Lotus Cafe) Elle est proche du Russian parquet, il y a option dortoirs communs, ou bien une petite chambre au deuxième étage tout près d’une petite terrasse végétale magnifique, on peut déjeuner à toute heure de la journée, et les hôtes sont super mimi et accueillant.

Si vous restez plusieurs mois ; Un petit coup d’oeil sur les groupes Facebook, qui fonctionnent très bien là bas, une visite selon vos trouvailles & envies et le tour est joué!
Si vous n’êtes là que pour quelques jours – semaines , optez pour ce que vous préférez entre hôtel ou airbnb, ce n’est pas les hôtels qui manquent, à tous les prix : encore une fois je suis ici dans la période covid, donc les prix ont baissés, mais généralement, de jolis hôtels confortables vous ouvriront leur portes et vous trouverez pour votre budget : vous serez toujours plus ou moins proches des lieux touristiques, car la ville n’est pas très grande. Traverser du sud du Russian market à Wat Phnom dans le nord coute 7200Riel, soit moins de 2dollars ! (1 dollar = 4000 riels cambodgiens) 

Wat Phnom 
Ce lieu emblématique de la ville est un des plus anciennes pagodes de la ville. plus connu sous le nom de « temple de la colline » , son histoire raconte qu’une riche veuve prénommée « daun Penh » – Grand mère Penh – à fait érigée une colline de 27mètres de haut pour y abriter des statues de bouddhas et les protéger. Cette construction fut établie en 1373, et depuis plusieurs rénovations one été exécutées, la dernière datant de 1926. C’est ainsi que la ville de Phnom Penh tire son nom de ce temple. J’ai eu de la chance de la visiter complètement vide de touristes. J’ai apprécié le coté calme au milieu d’un ville qui bouge sans cesse. Ce temple est érigé au milieu d’un parc en cercle. Voir de la verdure en ville, ça fait du bien, un peu de frais au milieu d’une balade. 

Central Market 
La ville de Phnom Penh est riche en marchés, plus ou moins grands, plus ou moins délabrés aussi (car ce sont des halles fermées, les odeurs s’entassent et les déchets parfois oubliés ou nettoyés qu’une fois par jour.)
Ce grand marché là possède une architecture en “croix” , on y entre par tous les cotés, est ouest nord ou sud , et possède une partie centrale et quatre “bras”, c’est facile de se perdre et de ne plus savoir de quel coté on est entrés, mais c’est le cas pour tous les marchés tant la densité de choses à l’intérieur nous plonge dans un monde à part
Pour l’anecdote, ce marché n’est pas spécialement au centre de la ville mais possède ce nom, tandis qu’en khmer central se dit « kendal » qui est un autre marché un peu plus loin, donc selon si vous êtes expatriés ou locaux, le « central Market » n’est pas toujours le même! Enfin il peut parfois y avoir confusion lors de la traduction.

Voici Quelques événements dans l’année auxquels j’ai pu faire partie en étant au Cambodge pendant ma période de séjour : (bien sur, la plupart annulés avec la situation sanitaire, ou bien certains sont très religieux ou politiques, donc on peut se renseigner dessus, mais on n’est pas toujours conviés à le célébrer)

Le nouvel an khmer – Khmer’s new year
“ Soursdey chnam thmey “ Chaul chnam thmey = entrée année nouvelle 
C’est une célébration familiale et religieuse . Il marque le passage de la saison sèche à la saison des pluies , aux environs du 15 avril chaque année. En 2021, c’est du 13 au 16 avril. Le monde s’arrête et les cambodgiens retournent en famille, dans leur village natale. Malheureusement cette année, les déplacement ont été très restreints, et interdiction de bouger de la province de Phnom Penh, jusqu’au 20 avril minimum.
Cette année, c’est la déesse Mohurea tevy qui est célébrée 
Cette fête se déroule sur 3 jours :  
— Premier jour Moha Sangkran : Prières et jeux entre cambodgiens dans les écoles , pagodes / la grande marche et le début de l’entrée dans la nouvelle année. – remerciements
— deuxième jour / Virak vanabat, les cambodgiens vont à la pagode pour apporter de l’encens et de la nourriture , on prie pour attirer la chance / offrandes et cadeaux – sharing and giving day 
— troisième jour Vearak loeng sak, “nouveau commencement” , jour de purification, on lave Les statues et bouddhas / apporte de la chance prospérité, longévité et bonheur à tous 
Normalement, les cambodgiens rentrent fêter cet événements en famille , dans leurs provinces et échappent à la ville. Ils prient, jouent, dansent, dans les rues de leurs villages, s’adoptent à des rituels qui permettent de se purifier du mauvais et n’apporter que du bon pour l’année à venir. 

VisakBochea  – or Buddha day 
Cette année c’était le lundi 26 avril 2021. Wikipédia m’en a beaucoup appris car malheureusement les commémorations sont interdites en temps de pandémie (lockdown qui plus est). Voilà ce que j’ai appris :
Cela annonce la première pleine lune du quatrième mois dans le calendrier lunaire Chinois. 
Le Visak festival celebrate trois évènements importants de la vie de Bouddha (de son nom entier Siddharta Gautama Shakyamuni Buddha): sa naissance, son éveil spirituel (son illumination) et sa mort durant la 6ème pleine lune du calendrier chinois. C’est le festival le plus important dans le calendrier lunaire bouddhiste. C’est le jour le plus important pour les bouddhistes. il est célébré par tous les bouddhistes autour du monde.

Le 14 mai c’est l’anniversaire du roi

Alors c’est un jour férié pour les cambodgiens.
Voici quelques mots a propos du roi : Roi Sihanmoni , il est le roi du Cambodge depuis le 14 octobre 2004, lorsqu’il a succédé à son père, Norodom Sihanouk, qui avait abdiqué
Né en 1953 , Il a 68 ans, comme le premier ministre Hun Sen.
Ce qui est original c’est qu’il possède un prénom de la contraction des prénoms de ses deux parents – Sihanouk + Monineah = SihaMoni 
Il a étudié à Prague, puis il devient professeur de danse en France, il contribue à faire proclamer le ballet royal du Cambodge comme partie intégrante du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Il parle ainsi couramment le tchèque, le francais, le khmer, quelques mots de russe et d’anglais. 

KAMPOT

Cette petite ville est située a 150km au sud de Phnom Penh, on met environ 3h -3h30 en voiture pour y arriver, le trafic s’accentue aux abord de la capitale. il y a de nombreux bus qui s’y rendent, et louer un scooter sur place ou commander un tuktuk, selon où vous résidez , pour accéder à la ville. (par exemple, pour aller se balader au marché de bon matin ou bien diner en ville, boire un verre)
Le mieux pour se loger c’est le long de la rivière, et ce n’est pas toujours à proximité (2-3km) de la ville. Il y a des petits hôtels / résidences très mignonnes,
personnellement , j’ai été Aux Manguiers, endroit très connu des expatriés car un des gérants est français et habite à Kampot depuis de nombreuses années, l’ambiance est très famille, on y mange bien , un vrai petit paradis pour une escapade loin de la ville. (accès à la rivière par un ponton super agréable, l’eau est si chaude qu’on se sent dans une baignoire immense!)

Connue pour son fameux poivre de Kampot, ainsi que ses marais salants, elle est aussi une richesse grâce à sa rivière Preaek Tuek Chhu, qui continue jusqu’à la mer quelques kilomètres plus bas, à proximité de la ville de Kep, autre ville (re)connue pour son marché au Crabe, ces derniers péchés chaque jour et cuisinés sur place avec de la sauce au poivre absolument délicieuse (si vous y passer, allez y en journée et mangez directement sur le marché, très typique, et très chouette, sinon le soir dans les quelques restaurants présents – c’est délicieux et on est surs d’être rassasié après : perso, je me léchais les doigts ensuite tellement c’est un régal.
Pour info, en 40-45 min de tuktuk ou moto, on va de Kampot à Kep.



Le samedi matin, j’ai pu visiter une des nombreuses plantation de poivre à Kampot (demandez à votre hôte ou n’importe quel local il vous indiquera une adresse, personnellement j’ai été à La plantation, mais c’est une des plus loin de la ville, et j’y ai entendu que le travail pour les employés n’est pas toujours évident sur place, alors je ne recommande pas nécessairement)
Attention la route est très campagnarde, avec des trous et pas du tout de béton, alors accrochez bien vos ceintures et vos estomacs ! Mais j’ai trouvé que ca donnait du charme à la balade, un peu longue sur la fin malgré tout. La chance que j’ai eu, “grâce” au covid, c’est que j’étais seule pour visiter les plantations puis gouter aux divers poivres proposés sur place.

Visite de la plantation de poivre dans la province de Kampot. 

Il y a environ 25 hectares de plantation étalé sur plusieurs champs de récolte. Le poivre grandit en sortes de “gousses” sur des grand tuteurs en bois. Il faut environ 3 ans à un plant de poivre pour pousser et qu’on puisse récolter ses graines, il y a une récolte dans l’année pendant 2 à 4 mois , bormalement ça débute en mars mais cette année il a fait très chaud donc ça va débuté seulement en mai. Les grains sont d’abord verts à maturité lors de la récolte et s’ils mûrissent plus vite ils peuvent être rouge. Ils sont récoltés à la main, les verts sont envoyés à sécher et traités par une machine , tandis que les rouges non. En séchant les grains verts on obtient les grains noirs. Ces même grains verts peuvent être mis en fermentation dans du sel , pour donner le pepper with salt 
Si on extrait la peau des grains rouges on obtient les grains de poivre blancs , qui sont plus forts en goût 
Il existe aussi du “long pepper” qui est produits de la même façon mais ce n’est pas la même espèce , et pas utilisé pour les mêmes choses , ça ne se broie pas dans un poivrier , ça se mange à même le poivre , sur des plats salés ou sucrés. Si on laisse fermenter ces grains de long pepper Dans du sel, ils deviennent noir et peuvent être dégustés à ce moment là . Il y a plusieurs récoltes et maturations , les long pepper verts sont les plus jeunes, et les rouges les moins jeunes. Le “secret lake” – le lac qui se trouve aux alentours de ces paysages et de la plantation, apparemment c’est une histoire entre l’armée française et cambodgienne qui se battaient à une époque , le lac étant petit et caché , ils y cachaient des corps 

Siem Reap

Je vais vous raconter mon weekend dans cette fameuse ville proche des fameux temple d’Angkor, mais cette partie sur la ville sera courte, car lors de ma visite, celle ci était en pleine travaux, à chaque coin de rue. Impossible de faire une visite digne de ce nom hélas. Je m’attarderai plutôt sur les fameux temples, merveilles du monde cachées.
Vendredi 18 juin, grand départ pour Siem Reap, 5 heures de route prévues, avec un arrêt aux limites de la ville pour le “check point” température, covid oblige. Quelle histoire, on dirait un parking de festival, en beaucoup moins joyeux et beaucoup plus chaud! Vite , nous arrivons à passer cette étape, et direction l’hôtel. Nous résidons à OneDerz , une auberge de jeunesse très bien, avec la possibilité de plusieurs logements, nous avions pris une chambre double pour dormir. Sur place, personnel très accueillant qui nous donne tous les renseignements nécessaires pour les temples. Nous réservons notre matinée du lendemain, avec un tuktuk qui nous conduira dans 4 temples différents (c’est le “petit” tour d’environ 5 heures)
Je suis partie en weekend avec mon amie Tatiana, alors je parlerai pour nous deux. Samedi matin, 4h15 , le réveil sonne, le tuktuk vient nous chercher dans 15 minutes pour nous emmener aux temples, nous avons une petite demi heure de route, en passant par la billetterie, nous ne devons pas trainer car le soleil commence à se lever vers 5h17 précisément ! Les routes sont vides, le silence règne sur la route, on entend juste le moteur de notre chauffeur. Les billets sont pris, en avant ! Ca y est , premier spot , Angkor Vat Temple, évidemment ! on marche on marche, et arrivée dans cet immense parc, avec le plus connu des temples en face de nous, et le soleil qui se lève gentiment derrière ses trois tours majestueuses. Impossible d’y pénétrer avant 6h, alors on attend sagement en se promenant dans ce grand parc. Quelle chance nous avons, presque pas de touristes à cette heure ci, donc les photos sont merveilleuses !

C’est assez fou l’histoire de ce site historique, je ne saurai en expliquer qu’une infime partie dont on m’a brièvement parlé.
Le 2eme temple Bayon Temple ouvrait à 8h alors qu’on y était à 7h30. On a fait une petite pause petit déjeuner seuls au monde, à bord de notre old tuktuk. Il commence déjà à faire chaud. Puis nous voilà dans cet immense temple aux 216 visages sur 54 “piliers”, représentants à l’époque de leur construction chacune des 54 provinces du Cambodge.

3ème temple mais pas des moindres, Ta Prom, le fameux temple où à été tourné le film Tombe Raider, connu pour ses immenses racines des arbres qui mangent les pierres tout autour. Incroyable, on est encore seules, on ne croise personne en dehors des gardes/ surveillants des temples. C’est magique

Dernier combo de temple, plus dans un environnement de fôret, dont le nom est imprononçable et je ne m’en rappelle que très peu, Banteay Kdei. Puis sur le chemin, un monastère bouddhiste (je ne suis pas convaincue de l’appellation mais vous avez compris)

Nous voilà bien fatiguées après avoir s’être levées très tôt et à déambuler dans les temples avec la chaleur. Retour à la Guest house, où nous nous sommes reposées tout l’après midi, avant d’aller diner dans un des seuls retournants ouverts de la ville, un restaurant grec, délicieux. Retour à Phnom Penh le dimanche dans la journée.

FOOD IN CAMBODIA

Pour la nourriture sur place, il faudrait que j’y dédie un article spécifique tellement j’ai de choses à dire, sur les plats locaux, les fruits et légumes, les habitudes alimentaires etc. J’ai eu la chance de découvrir beaucoup de spécialités, du Cambodge mais plus généralement de l’Asie.

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